Le choix de l’inhumation en pleine terre ou en caveau funéraire dépend des convictions personnelles ou religieuses. Il n’y a pas d’absolu, rien n’est préférable sauf ce que vous déciderez.
Il en est de votre choix dans le respect de la volonté du défunt.
L’inhumation d’un cercueil a lieu dans un cimetière soit en caveau soit en pleine terre.
Une inhumation dans le terrain d’une propriété privée est possible à titre exceptionnel après l’obtention de l’autorisation du préfet du département où est située la propriété. Il faudra prouver que la propriété est située hors zone urbaine et solliciter l’avis d’un hydrogéologue.
Une urne cinéraire peut également être inhumée dans un cimetière, mais pas uniquement là.
L’inhumation en caveau funéraire
Un caveau funéraire est un ouvrage souterrain ou hors sol destiné à recevoir les cercueils ou les urnes en assurant leur protection contre tout risque d’écrasement par la terre.
Sa construction nécessite l’installation dans une une fosse d’une cuve maçonnée répartie en cases : simples ou de case doubles selon la largeur du caveau.
À chaque inhumation, est positionnée un dallage en ciment afin d’accéder à la case supérieure, en évitant la superposition des cercueils les uns contre les autres.
À la construction, le caveau funéraire est plus coûteux qu’une inhumation en pleine terre du fait des travaux qu’il nécessite mais présente l’avantage de pouvoir être ouvert facilement dans le cas d’autres inhumations dans la sépulture et de préserver les cercueils de la pression de la terre et de l’humidité.
Le nombre de places d’un caveau dépend de votre choix et du règlement intérieur de chaque cimetière.
Selon les cimetières, il est également possible de construire un caveau dédié à l’inhumation d’urne : le cavurne, de taille modeste et située dans un emplacement spécifique au sein du cimetière.
L’inhumation en pleine terre
Pour inhumer le cercueil en terre, nous procédons au préalable au creusement d’une fosse adaptée au nombre de place envisagé par la famille.
Le nombre de places possibles dans une concession pleine terre dépend de la réglementation de chaque cimetière. Par exemple, à Paris il est autorisé des concessions pleine terre de 2 places maximum.
Selon le type de monuments envisagé par la suite, il est souvent préférable de réaliser des travaux de fondations pour consolider le terrain et soutenir le poids d’un monument. Nous réalisons alors « une fausse case » qui est un coffrage en ciment construit sur le pourtour de la concession. Le monument installé est alors stabilisé, ce qui permet d’éviter son affaissement. Cependant, après plusieurs années, il faudra tout de même surveiller son maintien.
Le monument funéraire et la gravure : à la mémoire du défunt
S’il est déjà installé, le monument funéraire sera manipulé avec soin lors de son ouverture pour l’inhumation puis de la fermeture. La gravure ou peinture à la main (sur la stèle le plus souvent) sera effectuée dans la même logique et esthétique de celles déjà présentes par un artisan. L’inhumation d’un proche peut être aussi le moment de prévoir un nettoyage du monument s’il est nécessaire.
Si la concession n’est pas encore équipée d’un monument, il vous reviendra d’envisager ce qu’il convient de mieux. Un monument funéraire abrite une personne, et peut-être d’autres à venir. Ce monument sera personnel et aura du sens. Là encore il faudra prendre le temps pour élaborer un projet qui correspond à vos attentes. Nous pouvons chercher avec vous des idées originales, créatives, riches de sens, écoresponsables.
06 75 75 07 03